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Y voir d’un œil, très nettement ça manque de perspective… Février 2016

Des éléments-Bêta

En préambule, une combinaison d’ostéocytes se déduisant de quelles que parts. L’entremise s’éprouve en contenant, réceptacle d’évocations révélatrices. Pivote l’artifice, l’acolyte de temps à autres se tient main à l’utérus.

Le têtard s’ambitionne loupiot et met au monde une mère. Elle est méditerranéenne ou atlantique, parfois bi. Par tornades, rincée, elle se révèle mère morte. Couramment Ventre suit Mère, le cailloutis balbutie sur le bas-côté.

Se déroule l’enfant naît, soutenu, incliné, affiché, chamboulé, affecté, le bébé est révélé. De concert et des yeux il est brossé. Il est L’Enfant de conceptions disparates.

Un marmot se mesure à la compagnie de dinosaures affectueux et carnivores. Se devine bêtement un rase-mottes. La flagrance de cosse s’élève en Tour de Babel. L’Enfant obscurément le prévoit : le soulèvement est vain. Il s’aménage sous les mains d’autres occupés à son boulet bêta.

9-kyoto-oct-2015

Des chatouillements de pupilles congédiés, les naseaux soufflés d’éléments-Bêta. Se surprendre un au milieu d’autres, ce sont les aléas. Les allers vers l’incomplétude, imparfaite empathie. Résistances à rebours à l’encontre des je te connais strictement avec ses hauts le cœur.

Surgit alors une horde d’éléments-Bêta. L’humain est receveur, il s’est organisé par surdité, ventilation, équilibre. Son enfance fait rappel.

25-kyoto-oct-2015Quelques porte-à-faux, remous, décret, rivent son clou au dégrisement du rejeton tout intérieur. L’heure de la marée vibre en vague à l’âme.

S’y entremêlent les ponctuations. Ces sonates de déplaisir altéré, furent hébergées d’un cil de dinosaure. Les catastrophes endossées ne font pas trépas.

Un bêta parmi d’autres se tamise. Son facteur Alpha s’inscrit : être soi plus d’autres inconnus, unifie.

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Le lien du mois

Partir dîner chez Guy et Anne-Marie consiste à fermer notre porte et faire tinter celle qui est à notre gauche ! Guy est documentaliste, cinéaste et notre voisin…

Il a les yeux rieurs de celui qui découvre encore et toujours de l’humanité à mettre en mouvements, en paroles. Là, une rencontre avec Plantu et pourquoi ça lui vient…

>> Si le lecteur ne s’affiche pas Voir la vidéo – mot de passe : creact


Vos retours sur la série « À perpétuité soit tel quel !« 

J’ai regardé vos textes et photos, il me faut faire un effort pour cheminer entre les mots et les images, pas facile de « concevoir » votre chemin…
J’ai apprécié votre présentation me concernant, étonné que la photo des moulinets de 1978, revue en 2015, se retrouve là, au bel endroit.

Bien amicalement,   John B.


J’avoue qu’une fois encore, je suis incroyablement séduit par ton travail d’une puissance et d’une poésie exceptionnelle.
Ton texte accompagne ton univers créatif photographique remarquablement. J’adhère progressivement au texte que j’avais dans le passé du mal à comprendre mais j’en saisis au fil du temps la puissance et la musicalité.
Nous avions ensemble un soir parlé de « casser les codes » en matière de création artistique et chez toi, cela prend tout son sens, ce que je ne parviens que très progressivement à faire en sculpture.

Bravo! Tu es une magnifique artiste.

Thierry


Bravo pour le reportage photos qui montre le Japon sous des côtés inattendus. Superbe!
Une très bonne année à vous aussi, Laurence et Olivier


Je trouve les photos sont très intéressantes. Pas conventionnelles du tout et pourtant c’est un mélange d’harmonie et toujours d’un petit quelque chose qui dérange….
Famille MESA-MARIN


Merci vraiment de tout coeur de ton message, de tes nouvelles et de tes photos! Je me suis vraiment régalée en me promenant sur ton site et en regardant ce qui avait attiré ton regard (avec les deux yeux pour avoir la perspective.. !!) au Japon, ces détails que toi tu as perçu, cette richesse et cette diversité, cette ouverture de l’esprit, du coeur , du corps que les photos suggèrent et auxquelles elles invitent.
J’ai savouré aussi les paroles qui accompagnaient les photos, comme une poésie, un rêve, une déambulation entre des idées….Merci….J’ai goûté tout cela  au même moment avec un petit cadeau de ma fille, Le petit traité de l’Abandon d’ Alexandre Jollien. et j’ai trouvé cela particulièrement opportun  et je garderais une belle émotion de l’un et de l’autre, de l’un avec l’autre…
Je me souviens aussi avec chaleur de notre discussion et de nos rencontres mêlant à la fois aussi dans un brassage sans fin des paroles et des mots de l’une et de l’autre sur nos vies, hauts, bas, difficultés, joies et dans un lieu si dépaysant, si différent de notre quotidien …
Véronique GUERIN

Y voir d’un œil, très nettement ça manque de perspective… Janvier 2016

À perpétuité soit tel quel !
Faute de mieux… Et si le noyau de nos virulences se trouvait tapi là ?

Le féminin, le masculin se modifient selon nos histoires, nos cultures et les générations. Nous le concevons.

Les terres, les océans, l’air, modulent nos respirations, nos cartes, nos politiques, nos migrations. Nous le concevons.

Nos connexions chamboulent nos économies, nos prévisions, l’amplitude de nos pratiques, de nos chômages aussi. Nous le concevons.

La parentalité se revendique, s’abandonne, s’annule, s’établit, adopte d’autres tournures. Nous le concevons.

Notre patronyme parfois nous fait défaut. Manié par tutti quanti,  il empoigne des évènements, le nom restreint la singularité. Nous avons à répondre à ses interpellations.

6-kyoto-oct-2015

Dans l’absolu, Il faudrait que ça vous procure du plaisir, il faut avoir une vie épanouissante. Qu’elle est joyeuse ! Il ne se plaint jamais !

Avant tout, ne pas rien faire pour que n’advienne pas une pensée rien…

Si tu es suffisamment abordable se dessine une représentation en ton absence. Panégyrique : authenticité et constance !

À perpétuité, revendique tes droits !

29--kyoto-oct-2015Ma soif de démocratie, mon affection, mon éthique me le clament : je te respecte tel que tu es !

En suspension, ce : Faute de mieux… Noyau qui fait résistance, défenses, survie, comme si ! Faute d’une place de sujet du fait d’un discours partiel. Je n’y distingue que d’un œil et très nettement, ça manque de perspective !

Se répète au fil des siècles, le noyau en conflits internes, écho aux guerres d’aujourd’hui. Et si à Faute de mieux, je signais :

 j’y suis comme quidam ?

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Le lien du mois, le photographe John Batho

vœux 2016-1 (2)
C’était il y a une vingtaine d’années. Pourquoi en ce mois de janvier me revient à l’esprit ce groupe de discussions autour de l’artistique ? Il y avait, le sociologue André Akoun, le photographe John Batho, la sculptrice de macramé Marie Dido, mon peintre de père, Jean-Pierre Missoffe et Frantz Laforest, Pierre Lauret mon ami philosophe, l’écrivain Jacques Roubaud (l’Oulipo).

Je ne saurais jamais pourquoi ils avaient bien voulu prendre ce temps-là ! C’était celui de nos enfants juste avant d’ouvrir les volets de notre maison de Guercheville. Ils étaient clos et perméables durant une vie de princesse au bois dormant. Un début de partage de festival avec Eric Saussey et son groupe de théâtre et puis le groupe s’est dissout, sans en rendre compte.

Ce temps avec aussi John Batho me revient comme une très bonne nouvelle, une pointe de mélancolie qui s’effacerait pour une douce nostalgie ! Je suis surprise de me trouver dans une telle adéquation avec ce qu’il dit des images photographiques. Il tente des expériences pour aller vers… je constate après-coup que… et nous y sommes !

Alice vous propose donc d’y plonger dans ce monde du réel, sans merveilleux. Il est là à qui veut l’appréhender !

Petite mythologie entre amis, juillet & août 2015

C’est tellement dommage, mais est-ce plus dommageable qu’une autre façon de voir ?

Au taquet, à l’abordage !!

Il rode, il se hâte, Le Capitaine Crochet ! Son vaisseau dévie, la frousse s’éclipse… Assourdissante quiétude : indemne, même pas rescapée. Garantie tout contre naufrage, ricochets inopinés et ballot. Assurance tout risque !   

D’où ce fardage en coupole sanglée en quant à soi ? Ecœurée de n’être qu’une parmi d’autres. Décroître à deux ans d’âge et ses profusions de bibi mêmement. À quel sujet lui, elle ? Je vous en fais Grèce…

Zieuter un entêtement à côtoyer les eaux troubles, commotion désarçonnante et pathétique. Scruter la parabole de piété ou s’éteindre prestement ?

5-Domage

J’enfonce le garde-fou, il conserve ce que j’envisage trop sans en être assez avertie. M’empoignant comme curieux, courbatures, convulsions ne sont pas de notre ressort. Arrogant, Lapalisse déclame. Et j’en outrepasse, des constructions….

7-Domage-oui.-Est-ce-plus-domageable

Ma réactivité s’attable, y invite des hôtes, voire mes autres chéris.  Et puis quoi ?

Quels qu’en soient les représentations et sens donnés, les pulsions ! Du biologique convient aussi, au loin la moralité et ses camps ! Une  combinaison en somme,  récuse le chômage de l’œil à dormicile, pâté de maisons, essaim, compagnie, rivage.

C’est tellement dommage. Perds-les de vue, c’est du passé, ce n’est pas pour demain !! Parfois, souvent ou presque toujours dans certaines situations avec toi, toi et oui, aussi avec toi… Et pourtant ! Le hiatus est criant.

Je suis assurée que là, le compromis n’est pas souhaitable,  les pulsions et les inaptitudes à recevoir ce qu’il en est de l’autre jouent à chat-perché sans collier.

C’est tellement dommage, mais est-ce plus dommageable qu’une autre façon de voir ?

 

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Vos retour sur le série « Pourquoi Dieu ronfle-t-il ? »

Merci Noëlle pour ce très beau souvenir de notre voyage à Beyrouth…
Je t’embrasse beaucoup
Jean

C’est ombragé, cette fois. Fort, voire violent. C’est la question qui crée cela ? En fait, tu sais bien, Dieu n’est pas Dieu.
Je t’embrasse 
Catherine

Assez bouleversée par ce poème si poétique et donc plein de sensations/émotions et cette série « torturée ». On en reparle

Je t’embrasse
Sophie

Merci Noëlle infiniment, pour le lien du mois vers le Fil Rouge, c’est super sympa !! J’espère que ça intéressera des gens ? 🙂
Et merci aussi pour « Pourquoi Dieu ronfle-t-il ? », ça m’interpelle personnellement… Dieu paternel< Dieu paternel et maternel< Dieu sans sexe< DIEU en nous< Dieu-Nous. Et sur le Péché qui n’est que la souffrance infligée à soi-même… Enfin, ce que j’en dit n’est évidemment que subjectif 😉 Et c’est très riche de partager ça avec nous, merci ! J’espère que ça va pour toi en ce moment ? Est-ce que tu aurais un créneau pour qu’on aille dîner ensemble un de ces 4, comme la dernière fois ? On se tient au courant, je t’embrasse fort ! @ bientôt.
Dany

 

Petites mythologies entre amis, juin 2015

Pourquoi Dieu ronfle-t-il ?

Ah oui ? Il ronfle…Lui pas du tout, je n’attrape pas la moindre respiration.

Le ton désaffecté, pas du tout concernée : Le sien oui, le mien ? Pas en rêve !

La trentaine révolue, mari et père. Si ! Tu ronfles et ça me contrarie ! Non et Non !!!!

PFFFF, PPPP, MRRR, se heurtent FFFF, GRRR !

La cinquantaine passée. De lui, il est bavardé : grand sage comme une image.

Une quarantaine éternelle, il est radieux !

Oui, oui, absolument ! Mais par tous les diables, pourquoi Dieu ronfle-t-il ?

Pression du bout des doigts, le corps en masse roule d’une épaule à l’autre.

Nous l’abandonnerions aux arrêtes d’un précipice ?

Son image inscrite dans une continuité par tous, alarmée ?

Dieu, l’est à jamais. Certains profèrent que c’est un leurre…

L’exiger éminent en toutes modesties ? Ses aptitudes nous englobent en reflets ?

12-Pourquoi-Dieu-ronfle-t-il-Beyrouth-2015

 

Me défendre, confrontée à l’eau trouble d’une autorité sans adresse ?

Mon enfance estompée, discerner les méandres de mon père. Nul doute, j’y suis aussi.

Froisser mon ombre parce que je les éprouve ?

Me soustraire à l’idéalisation, héberger les PFFFF. S’ils s’esquintent aux ROOO, ils se rénovent…

13-Pourquoi-Dieu-ronfle-t-il-Beyrouth-2015Une inspiration souffle : il n’y a pas péché.

Dans une église, Dieu est prié tout puissant.

Fallait-il le récolter au pied de la lettre, la langue pendante ?

Je lègue à la terre sa sollicitude, sollicite l’embrun. (photo 13)

A deux, d’autre part, la perte et un reste. Seulement et alors, un désir à offrir.

Assidûment à la quête d’un amour d’expériences. Turbulences vivaces bien entendues…

 

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 Suivez le Fil Rouge !

Le concept : vous vous retrouvez attachés en équipe de 3 à 5 personnes pour résoudre des énigmes autour d’une histoire.
Vous pouvez consulter la page facebook pour relayer les événements, l’actualité et bien sûr pour que vous puissiez vous inscrire pour faire le jeu et passer un bon moment 🙂
Merci à Dany Attock pour son agréable proposition d’ébruiter son jeu !

Petite mythologie entre amis, mai 2015

Passion amoureuse

 

S’ébauche absolument, le nourrisson au creux plein de sa mère.

Par ses prunelles, je m’aimemoimême, chatoiement maternel.

Fugace délire primordial, jetaimetumaimesjetaime….

Un de ces jours, je m’élève en amour.

Si jetaimeettumaimesetjetaimeet, passion admirée !

Un roman révélé surmoiàmoi au tréfonds d’autres yeux ?

2-des-autres

Aux aléas d’altérations, de mutinerie, Je – ou était-ce lui ?

De la félicité déclarée à combler le vide, se détourne un peu.

J’étends ce manque indicible, parce qu’il en est ainsi.

S’il déchiffre la liberté de son amour,  à donc altérité !

11-des-autres

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Vos retour sur la série Autant que vouloir se peut

Superbes photos, poème vraiment poétique mais qui me laisse penser que tu traverses des moments particuliers. Nous partons à Druyes de samedi à lundi avec Julien, Nina et Lou. J’espère qu’on trouvera un moment proche pour se voir, plein de choses à se dire. En attendant je t’embrasse très très amicalement et tendrement.

Sophie

Autant que vouloir se peut , avril 2015

Le mois de mars achevé sans parlure.
Douter surtout, se fendre de mutisme.
Profusion d’il suffit, c’est pourtant simple !
Gauchir attendu que… sans vacillation.
Equarrissage au karcher, flamme de cendres.

4

Bain moussant : elle est con pliquée et lui, con plètement con !
Embrouillée de quoi, allez savoir sans moi et ma crème de jour
Assidument et toujours remisée au placard pour un enchantement inexploré.
Est-il si con celui qui n’en a pas parce qu’il en a un ?
Ne pas corner, soulever mes rires, employé à me comprendre ?

6

Le raz de marée éminent, l’enfance en l’adulte baguenaude.
Rebroussant chemin vers la caillasse. Isolée avec d’autres, je persiste et signe.

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Vos retour sur la série de février Rire de Peur

Bonjour Noëlle,

Quelles grâces sont ces photos qui favorisent l’évasion et oxygènent l’esprit.

J’aurais dû m’y pencher, ce portefolio est une cure ! Pour la beauté et la poésie un grand merci.

Je t’embrasse.

Dany

Petite mythologie entre amis, février 2015

Rire de peur…

Sa majesté le roi Louis XIV interdit toute représentation souveraine.
De sa pomme fut croquée une poire, première caricature à la française.
Du ballet ! Six mois d’emprisonnement.
Le président Coluche tonna sur tous les toits :
« Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer».
Avec eux, non dupe le clown Charb ; le rire : ébranlement.
Jusque-là, ça ira, ça ira, ça ira….

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Une première dissension ou était-ce la seconde ?
Les railleries retournées ont parfois une incidence fumeuse, la mort du rire disparait.
Une seconde méprise ou était-ce la première ?
Les gausseries repoussées ont parfois une influence vaporeuse, l’inhibition heurte l’expression.
Si le rire ou les émotions plutôt que vibration, eux ou nous. Si système binaire alors : PAN !

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En écho, peut-être et malgré tout, la chute de l’ambivalence cloisonnée.
Obligations qualificatives délaissées au bénéfice d’un sens critique apaisé.

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Vos retours sur la série Marcher sur des oeufs

Merci pour ce moment de poésie. Qu’il est doux d’entendre des mots pleins d’images pour parler de ces moments indicibles il faut des coquilles souples prêtes à s’adapter mais bien bien solides.
Je t’embrasse
Catherine

 

Petite mythologie entre amis, janvier 2015

Surtout, marcher sur des œufs !

Il était une fois un homme plongé dans un livre où il faisait bon vivre. Si bon qu’un dinosaure femelle y jeta un cou…

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Ils se trouvèrent et s’y retrouvèrent comme de bien entendu.

Une sorcière à multiples visages hommes et femmes et avec grande condescendance soupirait : « Tu ne t’en rends pas compte, mais avec toi, je suis obligée de marcher sur des œufs ».

Le ventre s’arrondissant, la dinosaure murmura à sa progéniture : « mes œufs pourront se fendre quelque peu, ils changeront de couleur selon l’émotion qui les traversera. Mes œufs se laissent toucher par les mots. Pourquoi vouloir avec moi, marcher sur des œufs ! Regardez-le cet œuf…Est-il si prêt à se briser ?

À ceux qui sans s’en rendre compte, seraient si tyranniques qu’avec eux, la sorcière marche sur des œufs ; obligée !! L’homme et son amour de dinosaure les renvoient à leur œuf.

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Ne plissons pas les sourcils, ne rentrons pas la tête, ne soyons pas chagrinés pas cette sorcière incapable de supporter la vue de ce qui est sensible. Nous venons de cet arrondi et faisons aussi de beaux œufs, solides suffisamment pour s’y retrouver.

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Vos retours sur la série de décembre « En tirer quelque chose sans raidir la chose »

J’aime que tu aies oublié le verbe pouvoir dans tes conjugaisons car on peut vouloir, croire à notre savoir mais juste pas pouvoir…..
J’aime vraiment la musicalité de tes mots et la magie de ces photos là. Lumière qui se faufile, feuilles fanées d’automne et vert printemps de ces feuilles qui ont quelques chose d’Isse Miyake dans leurs plissés. J’ai ouvert ta lettre à Mulhouse où je me régale avec les marchés de Noël et une autre magie plus naïve. Je t’embrasse
Marie-Lys
—–
Belle très très belle série. On est là et ailleurs, la bananeraie de Martinique et tous les rêves qu’elle inspire. Je suis particulièrement touchée par la troisième mais toute la série m’emmène vers de beaux horizons. Voir, savoir avoir et vouloir, indispensable série verbale qui nous permettra de tenir face à l’adversité de nos vies. Merci Noëlle de ce que tu fais et es.
Je t’embrasse en rêvant..
Sophie

 

Petite mythologie entre amis, décembre 2014

Ceux-là étaient sincères puis intrépides. Salutaires pour tous, leur vaillance est fidèlement célébrée. Eventuellement par synergie, des hommes et des femmes ont cheminé vers d’autres combats.

Quid de plus justifié ? « Il faut prendre bien les choses. Au déplaisir, tirer sa révérence ». Des non-choses bégayantes s’esclaffent.

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Ceux-ci sont de temps à autre désorientés, la coalition n’est pas sur tous les fronts. Utiles -qui saurait être inutile ?- sincères puis résolus, ils culbutent sur un rien, s’abattant de tout leur long. Celles-ci leur emboîtent le pas. Un halo les croque- une et un- étourdie, héro censuré.

Ceux-ci et celles-là de cette commémoration s’accordent ou non. L’indétermination revient à la charge. Tout révéler et s’assujettir à la confidence, disponibilité souveraine ? Prémunir la clandestinité, périmètre irréprochable ? L’évidence semble indéterminée.

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Que le plomb ne fulmine pas sous ma griffe… Perspective saugrenue ? En tirer quelque chose sans raidir la chose.

Conjuguer les verbes voir, savoir, avoir et vouloir. Transmettre en répondant.

 

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À VOIR, À SUIVRE

nicolas  cesbron

Les dernières pièces de Nicolas Cesbron à découvrir le mercredi 3 décembre

Artiste amoureux de la lumière et de la nature, Nicolas Cesbron s’en inspire pour créer du mobilier et des luminaires qui conjuguent l’exubérance de la végétation, la pensée et l’amour de l’art.
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GALERIE ANTONINE CATZEFLIS
23, rue Saint-Roch • 75001 Paris

La galerie est ouverte du mardi au samedi de 14h à 19h
et sur rdv.
+33 (0)1 42 86 02 58 / info@antoninecatzeflis.com

Retour sur la série de novembre Franck Somon

Dialoguer ??? Mais oui, dialoguons !!!!!!!! Car que serions-nous, que deviendrions-nous sans dialogue ???
J’aime tout particulièrement cette série qui me parle de manière intense !!! Si je dis qu’elle me parle ce n’est pas pour rien ! Il y a un tel dialogue que l’on ressent à travers tes photos entre toi et l’artisan, entre cet artisan et la matière qu’il façonne et enfin avec nous, public, dont vos dialogues respectifs rejaillissent sur nous ! Car  une photo est avant tout un dialogue, non ? Dialogue interne au départ entre le photographe et/ou le sujet/objet qui deviendra ensuite un dialogue externe lorsque le résultat sera montré publiquement…
Bravo et gros bisous !
Flo

Coucou Noëlle,

En effet, c’est un très beau retour de ta soeur, ça fait plaisir ! Je trouve qu’elle a raison, on sent vraiment le dialogue avec Franck. Et on entend que tu cherches, que tu lui tournes autour pour comprendre son travail et sa raison.
Tiens, je te remets une citation glanée pendant l’expo de Winogrand, je trouve qu’elle te va bien.
« Le fait de photographier une chose change cette chose… Je photographie pour découvrir à quoi ressemble une chose quand elle est photographiée ».

Camille

Dialoguer… Dialoguer ? Dialoguer ! Dialoguer…

Franck SomonDisserter, déclencher, palabrer à propos d’une orientation critique, savante, déductive, empathique. Circonscrire une ébauche, soutenir une inclination. Une appétence au jeu avec autrui, convenir d’un horizon singulier, engager des éventualités.

 

Echange de connaissances aussi modérées soient-elles.

 

S’entretenir à bâtons rompus d’une palpitation distillée ? Formuler une option cause de ce mirage-là…. Se laisser ébrécher, prendre à son compte et être quelque peu transformé. S’en tenir à l’embrasement sans ajustement aux inclinaisons présumées.

Franck Somon

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Troc de nomandisme aussi partiel soit-il.

Comme cela :

Marie-Lys : Aujourd’hui d’humeur badine je voudrai dire araignée ? Quel drôle de nom pourquoi pas libellule ou chat parce-que chat ferait du chiffre.

– Et bien Chat est très drôle !!! Je mettrais bien quelques mails comme chat sur mon site ! Chat’irait ?

– Ah chat irait, chat irait, chat irait, les photographes à la lanterne, les photographes on les accrochera. 
Le 13 octobre 2014 Marie-Agnès :

Bonsoir Noëlle
J’ai été très contente de te croiser samedi et d’échanger un moment avec toi.
Voici ce que je tentais de te raconter. Voici ce que je découvre qd ma prof de chant me dit que le moment présent n’existe pas.
C’est un moment où je me surprends à m’écouter chanter. Ce qui a priori n’est pas particulièrement une bonne chose car la voix se modifie et que je lâche prise sur la suite. Je ne suis plus dans un total abandon. Elle me dit: le moment présent n’existe pas. Au moment où tu chantes soit c’est le moment qui vient de se terminer ou celui qui va arriver que tu convoques mais pas le moment présent. Cette remarque a un effet sur moi celui de m’inviter à l’abandon
Ça pourrait sûrement être développé mais c’est un premier jet pour ne pas être trop éloignée de notre échange.
À suivre
Bonne soirée
Marie Agnès

Merci beaucoup Marie-Agnès,

Je suis très contente de ce que tu écris et en effet la question du temps est complètement présente dans ce que je tente, sans y être, de proposer.

Ce que tu me disais de ce cours de chant à partir de mon site et particulièrement de ma lettre d’octobre est un dialogue. Il me transforme, fait évoluer mon écriture et mes images sans que je puisse trop en avoir de représentation.

Peut-être tout simplement une expérience ne s’explique pas, ça ne signifie pas qu’il n’y a pas de rencontre possible, de transformation par l’autre et avec l’autre. Est-ce un dialogue ?

Si tu le veux bien je poserai cet échange avec toi sur ma prochaine lettre.

Moi aussi je suis toujours contente d’écouter ces séminaires à tes côtés. Nous ne nous connaissons presque pas, mais autour de nous il y a Frédérique, Sylvie, Danielle, la maison neuf, c’est toute une petite histoire !

Très bon mardi à toi

Noëlle


Visiter le site de Franck Somon, ébéniste – restaurateur