08
2014Lettre imaginaire d’avril
Lettre imaginaire du mois d’avril
De l’adhésivité à la perte
Parce qu’enrobée entre deux membranes, s’en dessaisir et pour autant maintenir une adhésivité immuable. Paradoxe ! Un crane fœtal s’extirpe de l’humus. Dilemme ! S’y engager tout bigleux et empoté.
S’il y a désir, il est inconcevable, repérer une peau, une odeur. Déterminer alors cette initiale confusion et peut-être…
Qu’inscrire si le langage ne digère pas ce souvenir-là ? Se dérobent le souffle et toute mémorisation. Egarée, l’équivoque s’obstine. Une mère assiège si elle ne s’inaugure pas une autre que soi, séparation sans alternative. L’exiler pour de bon et entailler un vestige, prédisposition à restituer une maternité.
Effroi, intégralement nue déployer l’altérité. Me désaccoutumer et sacrifier je ne sais quoi. Osciller dans la steppe, ma vie à distance conservée là où ça tient. Rompre le charme désertique pour une transmission debout.
En substance poser une cottière, en barrer l’Autre et le nommer manquant. Un mouvement s’est accompli.
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