11
2016Y voir d’un œil, très nettement ça manque de perspective… Janvier 2016
À perpétuité soit tel quel !
Faute de mieux… Et si le noyau de nos virulences se trouvait tapi là ?
Le féminin, le masculin se modifient selon nos histoires, nos cultures et les générations. Nous le concevons.
Les terres, les océans, l’air, modulent nos respirations, nos cartes, nos politiques, nos migrations. Nous le concevons.
Nos connexions chamboulent nos économies, nos prévisions, l’amplitude de nos pratiques, de nos chômages aussi. Nous le concevons.
La parentalité se revendique, s’abandonne, s’annule, s’établit, adopte d’autres tournures. Nous le concevons.
Notre patronyme parfois nous fait défaut. Manié par tutti quanti, il empoigne des évènements, le nom restreint la singularité. Nous avons à répondre à ses interpellations.
Dans l’absolu, Il faudrait que ça vous procure du plaisir, il faut avoir une vie épanouissante. Qu’elle est joyeuse ! Il ne se plaint jamais !
Avant tout, ne pas rien faire pour que n’advienne pas une pensée rien…
Si tu es suffisamment abordable se dessine une représentation en ton absence. Panégyrique : authenticité et constance !
À perpétuité, revendique tes droits !
Ma soif de démocratie, mon affection, mon éthique me le clament : je te respecte tel que tu es !
En suspension, ce : Faute de mieux… Noyau qui fait résistance, défenses, survie, comme si ! Faute d’une place de sujet du fait d’un discours partiel. Je n’y distingue que d’un œil et très nettement, ça manque de perspective !
Se répète au fil des siècles, le noyau en conflits internes, écho aux guerres d’aujourd’hui. Et si à Faute de mieux, je signais :
j’y suis comme quidam ?
Voir toute la série de photographies
Le lien du mois, le photographe John Batho
C’était il y a une vingtaine d’années. Pourquoi en ce mois de janvier me revient à l’esprit ce groupe de discussions autour de l’artistique ? Il y avait, le sociologue André Akoun, le photographe John Batho, la sculptrice de macramé Marie Dido, mon peintre de père, Jean-Pierre Missoffe et Frantz Laforest, Pierre Lauret mon ami philosophe, l’écrivain Jacques Roubaud (l’Oulipo).
Je ne saurais jamais pourquoi ils avaient bien voulu prendre ce temps-là ! C’était celui de nos enfants juste avant d’ouvrir les volets de notre maison de Guercheville. Ils étaient clos et perméables durant une vie de princesse au bois dormant. Un début de partage de festival avec Eric Saussey et son groupe de théâtre et puis le groupe s’est dissout, sans en rendre compte.
Ce temps avec aussi John Batho me revient comme une très bonne nouvelle, une pointe de mélancolie qui s’effacerait pour une douce nostalgie ! Je suis surprise de me trouver dans une telle adéquation avec ce qu’il dit des images photographiques. Il tente des expériences pour aller vers… je constate après-coup que… et nous y sommes !
Alice vous propose donc d’y plonger dans ce monde du réel, sans merveilleux. Il est là à qui veut l’appréhender !