Sep
11
2013EXPOSITIONS
Un désir de partage, mettre en mouvement un escalier. Le monter et le descendre, ouvrir les portes du rez-de-chaussée, du premier, du quatrième et du cinquième. Une enchère, zéro, un, quatre, cinq… Adjugé !
Tout a commencé avec notre déménagement 14 rue Campagne Première, se croiser puis se parler entre voisins. L’assurance réconfortante : les voisins de la Porte d’Orléans ne sont pas les seuls à bien vouloir en être. Amusant cette idée que le peintre Yves Klein vivait au 3° étage.
Mon travail qui suit la prise de vue, des choix à faire en après-coup : pour Andrée quelles images peuvent-elles s’inscrire à l’entrée de son appartement ? Et Hélène, comment accrocher une suite de photographies qui feront traces mais pas trop ? Mathilde et Virgile, comment déposer deux jours, mon univers au creux de leur vie de famille ? Et chez nous ? Chez nous….Oui, pourquoi pas des planches contact…
Qu’est-ce qui m’implique et ne prend pas sens ? Internet : planches contact, sociologie ? Réponse : William Klein et sa biographie, ses recherches et travaux sur les planches contact. Une temporalité qui fait d’une suite de photos, une séquence d’images prises au même moment dans un même lieu. L’objectivité de prises de vue qui se suivent heurte la subjectivité du choix des images et de leur positionnement. Paradoxe !
Le pont devient viaduc, la planche contact factuelle souligne certaines photos et roule vers une attente esthétique en soi. Petit passage du peintre Yves au photographe William, comme de par hasard !
En réponse à un souffle, Jean dit : « Au gré du parcours, je disposerai quelques compositions florales d’Ikébana ». Au 4e, Andrée et Arlette partageront avec nous leur répétition musicale hebdomadaire. Samedi à 16h, Andrée sera au chant et Arlette au piano, pour le plaisir de nos oreilles. Et vous, varappeurs d’étages, cette envie si impérative de musarder avec vous !