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2014Disserter, déclencher, palabrer à propos d’une orientation critique, savante, déductive, empathique. Circonscrire une ébauche, soutenir une inclination. Une appétence au jeu avec autrui, convenir d’un horizon singulier, engager des éventualités.
Echange de connaissances aussi modérées soient-elles.
S’entretenir à bâtons rompus d’une palpitation distillée ? Formuler une option cause de ce mirage-là…. Se laisser ébrécher, prendre à son compte et être quelque peu transformé. S’en tenir à l’embrasement sans ajustement aux inclinaisons présumées.
Troc de nomandisme aussi partiel soit-il.
Comme cela :
Marie-Lys : Aujourd’hui d’humeur badine je voudrai dire araignée ? Quel drôle de nom pourquoi pas libellule ou chat parce-que chat ferait du chiffre.
– Et bien Chat est très drôle !!! Je mettrais bien quelques mails comme chat sur mon site ! Chat’irait ?
– Ah chat irait, chat irait, chat irait, les photographes à la lanterne, les photographes on les accrochera.
Le 13 octobre 2014 Marie-Agnès :
Bonsoir Noëlle
J’ai été très contente de te croiser samedi et d’échanger un moment avec toi.
Voici ce que je tentais de te raconter. Voici ce que je découvre qd ma prof de chant me dit que le moment présent n’existe pas.
C’est un moment où je me surprends à m’écouter chanter. Ce qui a priori n’est pas particulièrement une bonne chose car la voix se modifie et que je lâche prise sur la suite. Je ne suis plus dans un total abandon. Elle me dit: le moment présent n’existe pas. Au moment où tu chantes soit c’est le moment qui vient de se terminer ou celui qui va arriver que tu convoques mais pas le moment présent. Cette remarque a un effet sur moi celui de m’inviter à l’abandon
Ça pourrait sûrement être développé mais c’est un premier jet pour ne pas être trop éloignée de notre échange.
À suivre
Bonne soirée
Marie Agnès
Merci beaucoup Marie-Agnès,
Je suis très contente de ce que tu écris et en effet la question du temps est complètement présente dans ce que je tente, sans y être, de proposer.
Ce que tu me disais de ce cours de chant à partir de mon site et particulièrement de ma lettre d’octobre est un dialogue. Il me transforme, fait évoluer mon écriture et mes images sans que je puisse trop en avoir de représentation.
Peut-être tout simplement une expérience ne s’explique pas, ça ne signifie pas qu’il n’y a pas de rencontre possible, de transformation par l’autre et avec l’autre. Est-ce un dialogue ?
Si tu le veux bien je poserai cet échange avec toi sur ma prochaine lettre.
Moi aussi je suis toujours contente d’écouter ces séminaires à tes côtés. Nous ne nous connaissons presque pas, mais autour de nous il y a Frédérique, Sylvie, Danielle, la maison neuf, c’est toute une petite histoire !
Très bon mardi à toi
Noëlle
Visiter le site de Franck Somon, ébéniste – restaurateur