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2015Petite mythologie entre amis, janvier 2015
Surtout, marcher sur des œufs !
Il était une fois un homme plongé dans un livre où il faisait bon vivre. Si bon qu’un dinosaure femelle y jeta un cou…
Ils se trouvèrent et s’y retrouvèrent comme de bien entendu.
Une sorcière à multiples visages hommes et femmes et avec grande condescendance soupirait : « Tu ne t’en rends pas compte, mais avec toi, je suis obligée de marcher sur des œufs ».
Le ventre s’arrondissant, la dinosaure murmura à sa progéniture : « mes œufs pourront se fendre quelque peu, ils changeront de couleur selon l’émotion qui les traversera. Mes œufs se laissent toucher par les mots. Pourquoi vouloir avec moi, marcher sur des œufs ! Regardez-le cet œuf…Est-il si prêt à se briser ?
À ceux qui sans s’en rendre compte, seraient si tyranniques qu’avec eux, la sorcière marche sur des œufs ; obligée !! L’homme et son amour de dinosaure les renvoient à leur œuf.
Ne plissons pas les sourcils, ne rentrons pas la tête, ne soyons pas chagrinés pas cette sorcière incapable de supporter la vue de ce qui est sensible. Nous venons de cet arrondi et faisons aussi de beaux œufs, solides suffisamment pour s’y retrouver.
Vos retours sur la série de décembre « En tirer quelque chose sans raidir la chose »
J’aime que tu aies oublié le verbe pouvoir dans tes conjugaisons car on peut vouloir, croire à notre savoir mais juste pas pouvoir…..J’aime vraiment la musicalité de tes mots et la magie de ces photos là. Lumière qui se faufile, feuilles fanées d’automne et vert printemps de ces feuilles qui ont quelques chose d’Isse Miyake dans leurs plissés. J’ai ouvert ta lettre à Mulhouse où je me régale avec les marchés de Noël et une autre magie plus naïve. Je t’embrasse
Marie-Lys—–Belle très très belle série. On est là et ailleurs, la bananeraie de Martinique et tous les rêves qu’elle inspire. Je suis particulièrement touchée par la troisième mais toute la série m’emmène vers de beaux horizons. Voir, savoir avoir et vouloir, indispensable série verbale qui nous permettra de tenir face à l’adversité de nos vies. Merci Noëlle de ce que tu fais et es.Je t’embrasse en rêvant..Sophie