Lettre imaginaire de juin

Hors-de-lui, l’enfant lait…

Hors-de-lui, l’enfant lait à sa place. Le regard absent, enclavé, inébranlable, le bloc est. Sans attente l’enfant s’élance, martèle, s’y accole. Tuméfié, il déclare que l’on ne l’y prendra plus, hors n’est pas assez. Des stigmates s’entassent sur la paroi et le mur les endure. Tout à fait simplement, ils ne font pas signes. L’enfant s’en tient à sa nostalgie, faudrait-il la révéler ?

Qu’en est-il de sa disposition à repérer les confins et d’où ce mur de résonnance sans dissociation ?

Avec détachement, Lui et bien d’autres, renouvellent les souvenirs. Alors… une dague dans la main, précipitée dans la panse à chaque remarquable divergence de l’enfance ? Une chronique sur laquelle il s’agirait de se constituer ? Décèlerait-elle Lui, l’enfant ? Verticalité en brisures de verre et de voix, s’y heurter tout en corps et encore.

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Qu’en est-il de sa disposition du tant en temps et d’où cette immersion sous tension ? 

8L’enfant lait avec ferveur, évidentes inscriptions atrophiées, de temps à autres attention différée, suspendue. Parce qu’un jour, paroles en l’air deviennent percée vers le langage, le mur décline. Stupeur, étourdissement, allégorie dissolue ! Alors attente de ce qui sera demain esquisse et finitude. Les souvenirs se lient à la mémoire, de la traversée impénétrable, elle fait retour.

 

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