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2013Newsletter de janvier 2013
Ma main tournée vers les nuages, elle en a suivi les lignes. Sa boule de cristal, par un tour de passe-passe, s’ouvre et deviens traits flottants sur l’histoire.
Une fenêtre fait cadre. Du vide bien sûr mais aussi une surface, une aire d’existences. Petits tableaux à piocher en se régalant si possible.
Tout à fait autrement, dans actualité, l’arroseur arrosé vous attend. Comique de répétition !
Ce mois-ci Fabrice Dal’Secco nous raconte le chemin dans lequel il s’est engagé pour devenir fondeur-sculpteur.
Pour vous, des projets quelle qu’en soit la nature. Très bonne année 2013 !
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Le lien du mois
Ce mois-ci le sculpteur Fabrice Dal’Secco nous raconte le chemin dans lequel il s’est engagé pour devenir un fondeur-sculpteur.
« Le rêve d’un journaliste devenu artiste »
Fabrice Dal’Secco est né à Paris, il y a 42 ans. Après plus de 15 années passées dans la presse automobile en tant que photographe, journaliste puis rédacteur en chef, il décide de tout quitter pour s’adonner à sa passion : la fonderie d’art. Attiré depuis longtemps par la matière, il sculpte, modèle puis réalise lui-même ses œuvres en bronze. Ses sources d’inspiration sont nombreuses : les émotions humaines, les animaux, la singularité et surtout l’humour. Il donne vie au varappeur, au golfeur, au sumo, au funambule… Il aime particulièrement jouer avec les socles, le plus souvent composés de matériaux bruts et insolites, qui font partie intégrante de la composition finale. Un défi technique pour que l’œuvre épouse le support, toujours en équilibre. Il innove sans cesse, créant des bronzes muraux, sorte de sculptures-tableaux.
Artiste avant tout, c’est aussi un insatiable bricoleur qui apprend vite et bien. Un autodidacte aux mains d’or qui façonne le bronze à l’envi. « Je rêvais depuis longtemps de travailler la matière en fusion. Avoir un creuset de bronze liquide entre les mains, c’est inouï ! Le bronze nous prouve chaque jour qu’il est vivant, qu’il a une âme. »