Jean-Baptiste Caudiu

Exposition et vente aux enchères ! 

genèse


Le temps se balade de possibilités en certitudes d’y être et d’incertitudes puisque je n’y suis pas encore ! Vous y êtes ?

Comme avant toute vente aux enchères, il y a cet accrochage qui se fait sans nous parce qu’il faut aller vite et en mettre beaucoup sur les murs. ça nous échappe et pourquoi pas !

Une salle pleine, va comme je te pousse, mais tout de même là pour nous, pour vous !

Le vendredi 21 novembre de 10h à 18h et parce qu’il y a tout de même rencontres et partages, un vernissage de 18h30 à 22h.

Après un petit rab le samedi 22 novembre de 10h à 11h, le temps de la vente aux enchères à 14h. Et ça va à toute vitesse et c’est excitant et amusant ! C’est possible d’y être de loin par internet : drouotLive et par téléphone : 01 53 34 55 01 ainsi que sur Facebook.

Un projet qui s’ajoute à d’autres, les vôtres. Alors bien entendu vous serez pour moi, particulièrement là ces temps-ci. 

Noëlle Echiffre

Artiste sélectionnée par SIEL de Paris pour la vente Next-Art-Emotion


EN BREF
Expositions publiques
Salle des Ventes Rossini
7, rue Rossini – 75009 Paris

Vendredi 21 novembre de 10h00 à 18h00 // Vernissage à partir de 18h30
Samedi 22 novembre de 10h00 à 11h00 // Vente aux enchères à 14h00

Consultez le catalogue de l’exposition

Petites mythologies entre amis…

Eclipse en vue !

Google, Noëlle Echiffre : chiffre d’affaire des sapins de noël.

photo Jean Echiffre

photo Jean Echiffre

La lettre. En août, la lettre imaginaire ébauche sa culbute.

Réellement, le roi est intronisé araignée. Petites mythologies entre amis…

Le démon aoûtat

Sur ce Jean, entre autres…

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Lettre imaginaire de la rentrée

Je prends la parole, une fois n’est pas coutume, afin d’expliquer aux lecteurs attentifs et peut-être étonnés, ce retard inopiné dans la publication de la lettre de rentrée. J’ai en effet eu les mains quelque peu occupées par l’arrivée d’un petit bébé. Anouk ! Ma fille est née le 26 août, je profite de ce bonheur – à partager.

Camille, webmaster du site de Noëlle Echiffre

 

La patte-pelu

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Parce qu’il s‘agit d’écriture, j’étais tout comme vous, assurée d’une compréhension tangible. Au-delà d’une intuition au regard de l’image, une communication langagière attestée.

Quelques-uns s’écrient : « ça me parle tant ! » D’autres : « suis-je benêt, je n’y démêle rien… ». Un peu émoussés de temps à autre vous et moi, pas de deux d’un pôle à l’autre. Mais l’enfilade de mots, tout de même !! Mes lettres seraient t’elles comme mes photographies ? Une suite de colorations ?

Un mouvement vers l’éloignement me semble incontournable et je m’en saisi. J’y découvre une impossibilité constitutive d’être tout à fait pris ou prise pour ce que nous sommes. A quoi bon en définitive s’en défendre ?

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Ta façon d’écrire ! Tu ne t’adresses à personne ! Une conversation, une confidence, un communiqué ? Devrais-je plus m’adresser et renoncer à proposer ? Peut-être… Et tout serait intelligible ? J’en doute.

guerche-mai-4L’écriture met les pieds dans le plat sans y avoir pensé. Mais enfin, par quel truchement décrypter ce qui n’est pas latent en nous ? Parfois similitudes, de temps à autre juste une approche, voire une coïncidence ? Ce chat fluctue vers une composition, traits dynamiques. Son absorption se réalise sans opportunité animale, représentations bifurquées et suspension de miaulements.

D’où venait-elle cette patte-pelu si ordinaire et indéterminée ? Déchiffrer peu, ne nous fait pas plus bête que lui !

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Lettre imaginaire de juin

Hors-de-lui, l’enfant lait…

Hors-de-lui, l’enfant lait à sa place. Le regard absent, enclavé, inébranlable, le bloc est. Sans attente l’enfant s’élance, martèle, s’y accole. Tuméfié, il déclare que l’on ne l’y prendra plus, hors n’est pas assez. Des stigmates s’entassent sur la paroi et le mur les endure. Tout à fait simplement, ils ne font pas signes. L’enfant s’en tient à sa nostalgie, faudrait-il la révéler ?

Qu’en est-il de sa disposition à repérer les confins et d’où ce mur de résonnance sans dissociation ?

Avec détachement, Lui et bien d’autres, renouvellent les souvenirs. Alors… une dague dans la main, précipitée dans la panse à chaque remarquable divergence de l’enfance ? Une chronique sur laquelle il s’agirait de se constituer ? Décèlerait-elle Lui, l’enfant ? Verticalité en brisures de verre et de voix, s’y heurter tout en corps et encore.

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Qu’en est-il de sa disposition du tant en temps et d’où cette immersion sous tension ? 

8L’enfant lait avec ferveur, évidentes inscriptions atrophiées, de temps à autres attention différée, suspendue. Parce qu’un jour, paroles en l’air deviennent percée vers le langage, le mur décline. Stupeur, étourdissement, allégorie dissolue ! Alors attente de ce qui sera demain esquisse et finitude. Les souvenirs se lient à la mémoire, de la traversée impénétrable, elle fait retour.

 

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La fête de Guercheville les 7 et 8 juin

Scènes rurales, expos et marché du terroir
sont de retour à Guercheville
les samedi 7 et dimanche 8 juin !

Chers amis, comme chaque année Guercheville vous invite à son marché du terroir, scènes rurales, atelier du Pré vert et quelques expositions.

Les ateliers du Pré vert avec les grands ados : la pièce de Sacha Guitry, Le dernier testament.
Samedi 15h30 et dimanche 19h30 à la salle polyvalente.


La compagnie Zampanos avec :

LE PETIT CERCLE BOITEUX DE MON IMAGINAIRE &
LE PETIT CERCLE EPHEMERE 

SPECTACLES TOUS PUBLICS

Il est question d’humanité, d’animalité, de simplicité, de fragilité, de sensibilité.
Nous avons eu envie de dire que le cirque était avant tout un espace, un volume de liberté d’expression, un univers poétique propice à la réflexion.

Sur une piste de 1,5 m. de diamètre, tout est possible.
Tout est possible parce que la vraie dimension du spectacle prend forme dans l’esprit de chaque individu qui compose le public.

Dans le petit cercle boiteux de mon imaginaire, avec l’aide de Boudu le chien, Irène la poule, Krakos le rat le plus malin du monde, les étranges sculptures mobiles qui composent le décor, nous partons tout simplement en voyage…

Samedi à 18h et dimanche à 20h45 au parc de la mairie.


La fête du terroir est de retour à Guercheville le samedi 7 et dimanche 8 juinCette année, c’est Claire Dauviau qui exposera ses gravures au pigeonnier, je l’accompagnerai de quelques photos.

© Claire Dauviau gravure « Territoire du fleuve » 

 

 


Vous êtes les bienvenus dans notre jardin, si vous aimez décider au dernier moment, il suffit d’amener une salade ou autre pour ne pas rester sur votre faim !

Des gîtes sont disponibles à Ury et d’autres petits villages aux alentours.

Jean et moi nous réjouissons à l’idée de vous retrouver ce weekend de la Pentecôte.

Noëlle Echiffre


Quelques adresses pour vous loger
Hôtel Novotel : 01 60 71 24 24
Gîte à Ury : 01 64 69 88 41
Gîtes à Larchant : La dame Jouanne 01 60 55 10 49 et St Mathurin 06 74 48 44 14

Lettre imaginaire de mai

Une princesse aux temps anciens, hier, possiblement ce jour même…. Fleur blanche née d’un père, kyrielle de subdivisions, et d’une mère, liane lovante. L’enfant se révélait délicieusement liée.

Certaines humeurs venteuses ébranlaient le bourlingrin, déclenchaient un enchainement d’émois accusés. La liane, parce qu’elle s’y obstinait presque plus que tout, assurait la princesse de sa disponibilité. Les branches s’accrochaient au tronc faisant évidence, port de plaisance. Un jour lointain la princesse deviendrait….

Jadis assurément, à présent certainement, des princesses se débattent, questionnent de qui et de quels sortilèges sont-elles l’objet. La bienveillance maternelle ne les réprimerait-elle pas à tant compter pour elle, à surveiller le lait sur le feu ? Qu’en est-il de cette histoire originelle, la liane enroulée autour du tronc ? S’y perdre tout à fait, chuter de peur en souffrance, manquer à l’autre !

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La princesse y laisse des plumes le long d’une lenteur à vif. C’est le temps de rompre le filtre sauvage vers un ailleurs éthique. Sommes-nous nées pour faire liens et tenir le duvet laissé par d’autres au-delà de la raison ? Des princes et des princesses pleurent, s’étranglent ! Catastrophe fondamentale vécue au nom de soi-même. Répétitions chroniques à peine perceptibles : coupures, accrochages paradoxaux et infinis, du moins semblerait-il.

Envoyée en l’air la logique binaire, laisser à l’autre le soin de nous connaitre jusqu’au bout des pieds. Une mère de la sienne, avait à se séparer, délester absolument les princesses, autrement les princes, d’une confusion endossée. Altérité nommée : faire avec et volent à tire d’ailles, branchages de travers et vision du monde intime et séparée.

11Il était une princesse de demain. Fleur blanche née d’un père, kyrielle de subdivisions, et d’une mère, liane lovante. L’enfant se révélera délicieusement liée, il lui faudra, des jours, lutter pour désirer voler sans elle.

 

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Lettre imaginaire d’avril

Lettre imaginaire du mois d’avril

De l’adhésivité à la perte

Parce qu’enrobée entre deux membranes, s’en dessaisir et pour autant maintenir une adhésivité immuable. Paradoxe ! Un crane fœtal s’extirpe de l’humus. Dilemme ! S’y engager tout bigleux et empoté.

S’il y a désir, il est inconcevable, repérer une peau, une odeur. Déterminer alors cette initiale confusion et peut-être…

Qu’inscrire si le langage ne digère pas ce souvenir-là ? Se dérobent le souffle et toute mémorisation. Egarée, l’équivoque s’obstine. Une mère assiège si elle ne s’inaugure pas une autre que soi, séparation sans alternative. L’exiler pour de bon et entailler un vestige, prédisposition à restituer une maternité.

2-champs-janv-14

Effroi, intégralement nue déployer l’altérité. Me désaccoutumer et sacrifier je ne sais quoi. Osciller dans la steppe, ma vie à distance conservée là où ça tient. Rompre le charme désertique pour une transmission debout.

5-champs-janv-14En substance poser une cottière, en barrer l’Autre et le nommer manquant. Un mouvement s’est accompli.

 

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Lettre imaginaire de mars

Petit Canon s’est étayé à mes entrailles, il est entre deux ondes… Je m’immerge par la rainure d’une grange, celle de…..

Torticolis ! Me renverser vers un passé, le mien, en refouler la déception. Petit Canon 550B un doigt dans l’œil autorise l’extension du cou, les coups. Perception.

Petit Canon posément oscille. Un, brosse une féminité inconcevable, insaisissable par soi-même. Enigmatique assidument, sans relâche ne pas s’y implanter.

Tapageur, petit Canon palpite, nous congédions l’enfant idéal. La minouche en perd ses boucles blondes, Canon 550B étreint sa main. Intermittences prises dans une dynamique, impulsions au long cours d’une structure caverneuse.

Co-existence !

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Agressivité afin de détecter ses représentations, défusions effarantes, manquement à ne plus constituer Le bien. Dégagement, petit Canon ébauche un espace lumineux tout à fait singulier. Jusqu’à l’instant, celui qui corrige, échauffe et….Torticolis ! Répétitions ! Remises au goût du jour.

07Je l’atteste à mon petit Canon 550B et au trousse-pet en moi : tes esquisses se maintiennent, se modifient, elles tiendront tête aux assauts impromptus et mystérieux venus de nul lieu.

 

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Lettre imaginaire de février 2014

J’ai saisi mon appareil photographique Canon, activé le bouton menu, formaté la lumière, les ISO, mode de mesure…

Négligé une balade à travers terres pour emprunter la petite route flanquée de champs.

Mon petit Canon 550B transforme emprunter : j’ai empreinté….

Il distille des messes basses :

Mon Père qui est, je crois hors du ciel, serait-il aux cieux….

Ne me donne plus ce pain au quotidien.

Et délivre-moi d’un universel. Abstinence !

Advenir au nom d’un Comme-ci sans altérer mon patronyme.

Ainsi soit-il.

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Tout tarabiscoté, mon petit Canon.

Bien impressionné et misérable 550B.

15Je lui figure des troncs originaires, ébauche leurs branches.

Ce qui ne se prévoit pas du père.

Il s’éclipse, exilé et égarant.

La larme à l’œil…

Canon 550B se réalise.

 

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Lettre imaginaire de janvier 2014

De no..elle miss-off à ellefrom

Xavier ne se fie pas à mon bébé Canon, J’en rends compte….

Canon 550B n’est pas un appareil photo électronique. En deçà de la perception de l’inévitable extériorité, petit Canon est l’écume qui solidarise deux affluences.

Primitivement, petit Canon est ÇA !

Canon 550B

Il ébranle les corps, le sien et l’étranger, grisant et déchirant.

Canon se carre à quatre pattes, les cheveux mêlés intégralement aux odeurs, chuintements. Effarement ! L’essence de têtard Canon sans connaissance, une entité.

Il entrebâille les yeux, réflexion déshydratée, désillusionné. Le loupiot s’abîme si communément que personne ne le soupçonne. Les influents n’en sont plus aux troubles de nourrisson, ils déclarent : ce baigneur nous fait un caca nerveux.

Canon 550B

Mon petit Canon va y laisser sa peau de doudou plein de bave. Il lui faut renoncer à partager un espace transitionnel évident, un doudou ne se prête pas à la morve des autres. Il rentre en finitude, en rage.

Mon chiard de Canon se porte vers ce qui est révolu, un voile s’organise. Il va diablement oublier pour créer d’autres vestiges. Je susurre à Canon de franchir le lien pour s’engager dans la rencontre : vas-y moutatchou, ne contourne rien, affronte toi aux engourdissements. Les vindictes et ressentiments assumés offrent le goût de soi. La parabole de bambin Canon parle de ce qui l’occupe.

Canon 550B

Périodiquement ou à brûle-pourpoint Canon 550B n’y est plus, dans le plaisir. Celui de la rencontre avec autrui et pour ce qui se trame ailleurs. La verticalité relaye l’horizontalité parce- que : Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? Canon enfin, détrône le coup d’œil de l’autre, se dessaisie de la barre chantante des sirènes, épreuve !

Pour autant, immanquablement et selon les situations, Il prolonge son plaisir d’exister quoiqu’il en soit de ses acidités il étreint à nouveau un doudou universel ! Je le lui avais garanti : il n’y a pas cataclysme.

Canon 550B

Canon 550b est ma continuité, il vous rencontre dans un ailleurs appelé désir d’aller y voir ou pas, impression d’étrangeté !

 

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