Jean-Baptiste Caudiu

L’image fait passage. Pas sage ? Passage !

Ces paroles offertes s’appuient sur un travail de fantaisie, la vérité de chacun n’y est pas dévoilée. Les entendre et savoir si je m’y retrouve. Paradoxe ! Accepter aussi de séparer les messages que je transmets et ceux qui n’y seront pas, brrrrrrr !

Anne - 16 décembre 2013

chère Noëlle, c’est juste incroyable ta lettre. il faut l’imprimer, la lire attentivement, comme si tu étais à côté de nous ! et la relire . tu vois je n’ai pas pris le temps, et c’est bien une invitation à la méditation ! quel bonheur à partager. merci en ces temps de Nöel ! bravo à toi, au nom de tous les miens, de Lorgerie !, je t’embrasse très affectueusement, sans oublier Jean ! anne

Xavier - 15 décembre 2013

Moi je ne crois pas à « bébé Canon »… Tu prends tes images avec « ton œil » et « ton cœur »….l’appareil n’est qu’un instrument ! Il m’arrive de « prendre » des photos sans appareil…. Cette série d’automne est très, très belle: Bravo Noëlle ! Xavier PS: J’ai cru comprendre que tu avais fait une expo…J’aurais bien aimé la voir…Ce sera pour la prochaine fois.

Eliane - 15 décembre 2013

Moi aussi j’aime beaucoup tes lettres et j’apprécie beaucoup ta facilité à écrire… Un grand merci et je t’embrasse affectueusement.

Jean - 8 août 2012

Et voilà Noëlle, ta lettre numéro 11, donc un an de travail et déjà bravo pour ta persévérance parce que c’est dur de tenir la distance dans ce genre de projet. Et puis j’aime bien découvrir chaque mois quelques photos,dont certaines déjà vues et d’autres non. Dont certaines me rappellent un lieu où un moment et d’autres non. Et puis ton parcours littéraire toujours séduisant. Merci pour Ovide ce mois, On a envie d’aller le lire grâce à toi. A tout à l’heure pour notre soirée champagne. Je t’embrasse très fort Ton mari Jean

Sophie - 19 avril 2013

Parfait Noëlle. J’en profite pour te dire que j’ai été très touchée et apaisée en regardant tes dernières photos faites d’hier et d’aujourd’hui….J’ai fait défiler plusieurs fois la série et cela a eu un effet de voyage temps- espace très doux. Quand partez vous à Lisbonne? Je t’embrasse Sophie

Hubert - 16 février 2013

Merci Noelle pour cette balade en Baie de Somme au travers de ta série de photos que j’ai beaucoup appréciées (et en plus ce sont des photos de la mer, sujet qui retient toujours mon intérêt comme tu le sais !). Je t’embrasse Hubert

Jean-Benoît, 18 novembre 2013

Ravi de cette promenade matinale en votre compagnie… Je t’embrasse très fort, jb

Catherine, 16 novembre 2013

Merci pour cette lettre. J’aime la poésie de tes textes qui éclaire ou pas de si belles images.cela me parle. Je t’embrasse, Catherine

Andrée, 16 novembre 2013

Elles me parlent vraiment ces photos du mois, en symphonie avec celles du film dont je reviens à peine: les forêts tropicales. Fructueux séminaire à toi, et à lundi 10h. And

Caterina, 16 octobre 2013

je savais que ça m’aurait plu!!! Hélas, trop de chilomètres… W les photos!!! caterina

Sophie, 15 octobre 2013

Chère Noelle Ta newsletter est superbe et on retrouve ce plaisir si grand de ce beau samedi.Merci à Grenade pour son reportage si fidèle à l’esprit du moment.Je suis décidément fan de cette photo qui fait l’ouverture et je vais la commander en 40/60 mais y a t-il moyen de la récupérer sans se la faire livrer?Il y a aussi la 8ème de série en baie de somme qui me fait rêver, et puis celle de Lisbonne en petit format. Si je me décide, comment passer commande?Amsterdam est une bien bonne destination, et on aura plein de choses à se raconter.Encore bravo pour ta créativité et plein de bises, Sophie

Eliane, 15 octobre 2013

Cette lettre m’a tout particulièrement plu.Bravo,Nono et à bientôt.

Tamara, 15 octobre 2013

Salut Trop top ! Bises Tamara

Michel, 2 octobre 2013

Bonjour Noëlle Et encore bravo pour ton exposition très réussie dans un cadre surprenant mais agréable et convivial. Dommage qu’en arrivant si tard nous n’ayons pas pu profiter du concert. Après avoir passé en revue toutes les photos qui sont sur ton site, notre choix n’a pas changé ! Je vois d’ailleurs que tu l’avais intégré au carton d’exposition. La dimension 40×60 nous convient bien. A moins qu’il existe un tout petit peu plus grand car celui que nous avons déjà, fait 49×66. Je t’ai joint 4 photos que j’ai faites en novembre 1973 au Hameau de la Reine à Versailles. Tu comprendras pourquoi ta photo m’intéresse !

Mathilde, 29 septembre 2013

Hello et bravo! Je n’avais même pas vu tes mails pour un halogène… Et c’était super, tu dois être crevée… tout le monde a été emballé par ton travail et par les modalités surprenantes de cette exposition d’immeuble Virgile va te donner les photos qu’a prises Grenade (276) via un disque dur, il n’a pas contrairement à ce que je croyais de possibilité de les mettre en ligne (c’est le site de sa boîte, déjà archi saturé) Dis moi si je peux te rapporter tes photos demain soir, Et bonne nuit! Mathilde

Stéphanie, 13 septembre 2013

Magnifique cette idée Noëlle. J’aurai tant aimé varapper avec toi, je penserai à toi de ma nouvelle ville. Je t’embrasse, Stéphanie

Germerie, 28 juin 2013

Message: Ta newsletter de juin est merveilleuse Ta philosophie, ta façon de parler donne encore plus envié de voir ce que tu fais Continue a nous enchanter en te faisant un repos bien mérite en juillet et août Kissss

Muriel, 19 juin 2013

Hello noelle. Magnifiques tes photos. Et elles me rappellent mes conflits avec producteurs et realisateurs qui voulaient que j’éclaire tout le clavier, beau mais tout, alors que je voulais faire émerger la main de l’obscurité pour faire monter le son de l’ombre et rendre mystérieux et jaillissant le geste. Ta question est multiple et vertigineuse. Le symbole serait un langage avec une grammaire qui flirte avec l’ontologique pour une communauté donnée? Du coup il est clos et empecherait une appropriation plus aventureuse exploratrice et donc créatrice? Notre société pourrait-elle s’appuyer dessus pour renouer créativement avec les questions fondamentales. Est-il necessaire pour cela? J’ai en tete toujours la toile du saint jean-baptiste de vinci. Il l’a peinte quand il etait submergé plus qu’à l’accoutumée de questions: sciences ou peinture? il s’est réfugié un temps dans une grotte pour fuir l’agora et cette toile a émergé. C’est avec celle-la qu’il a créé le sfumato d’ailleurs. Jean-baptiste lève le doigt vers un symbole à peine visible ou plutot à coté. Et c’esT la la question;Il faut se souvenir que saint-jean-baptiste est le révélateur! Si tu as l’occasion de revoir cette toile j’aimerais beaucoup en parler avec toi. A bientot?.

Sophie, 18 juin 2013

Je viens de regarder la nouvelle news, j’adore ce défilé de « mains-claviers »ça fait associer à plein de choses, en particulier proximité-évitement-fusion. Je t’embrasse Sophie

Anne, 17 juin 2013

c’est génial !!!!! quelle douceur de te lire. quelle échappée bienfaisante, merci bel été, plein de tendresses à vous tous, de Lorgerie, anne

Florence, 16 avril 2013

N’arrivant pas à te joindre, j’en ai profité pour aller me ressourcer en allant découvrir ta news letter. Waouhh !!!!!! Magiques, elles sont magiques tes nouvelles photos !!!! Je suis restée scotchée par tant de beauté et pour me ressourcer, je me suis ressourcée !!! Merci, merci !!!!! Bisous Flo

Thierry, 2 octobre 2013

Alors tu m’as devancé ma chère Nono, car je voulais te dire combien je suis séduit par ton univers que je trouve magnifique et incroyablement créatif . Bravo tu es une artiste accomplie! Merci de cette extraordinaire exposition. Gros bisous, Ton beau frère préféré

Grenade, 1 octobre 2013

Merci beaucoup. J’ai fait exprès de prendre des photos floues pour mettre ceux qui les voient dans l’ambiance de tes photos!!!!!!!! Grenade

Virgile, 1 octobre 2013

Bravo pour ton travail ! Les « curieux » ont été très sensibles à ton regard. Merci pour ton mail à Grenade, elle va être très touchée.

Ariane, 2 octobre 2013

Bonsoir Noelle, les essais sont souvent aussi, si ce n’est plus intéressants que les projets finaux. En archi en tous cas! ça m’a fait aussi très plaisir de vous voir et de pouvoir admirer tes oeuvres. Merci beaucoup de ta proposition, ça me fait très plaisir. Je peux passer vendredi avant 14h ou en fin d’après midi si cela te convient? à très vite donc!! je t’embrasse, ainsi que jean. Ariane

Isabelle et Gille, 30 septembre 2013

Cher Jean, Chère Noëlle, Nous vous remercions de nous avoir permis de découvrir les dernières oeuvres de Noëlle éclairées par les superbes compositions d’ikebana de Jean. Merci de votre accueil et bravo pour cette initiative de partage très réussie !! Nous vous embrassons Isabelle et Gilles

Natacha, 29 septembre 2013

On a dû se croiser dans les couloirs du 14 rue campagne première, parce que je ne t’ai pas trouvée pour te dire au revoir! Du coup j’en profite pour te remercier des deux visites guidées successives, j’ai vraiment beaucoup aimé l’exposition, avec le concept des espaces « inter-appartementaux », et ma pote Julia aussi! Ça a été vraiment intéressant de pouvoir discuter avec toi aussi longtemps de tes photos, d’autant qu’en réalité la dernière fois que je les airs vues en exposition remontait à assez longtemps. À bientôt pour un dîner peut être! Bisous à Jean et à toi, Natacha

Isabelle, 22 septembre 2013

merci Noëlle, je passerai arpenter ton escalier, avec grand plaisir, je t’embrasse isabelle

Joël, 14 septembre 2013

Hello Noëlle. J’ai noté ton expo, le concept est super, je vais essayer de venir au moment de la répétition musicale. On se voit lundi prochain, le 23, avec plaisir. Joël.

Xavier, 18 avril 2013

MA GNI FI QUE ta série « Faux Plat »….. Bravo ! Tu mérite vraiment une belle expo.. Je t’embrasse. Xavier

Eliane, 18 novembre 2013

C’est super! Je vais le montrer et le revoir….Merci. Bises

Camille, 17 octobre 2013

Et bien dis donc Noëlle, les réactions sont nombreuses et très enthousiastes après ta lettre !! Ça doit te motiver pour la suite ?! Tiens-moi au courant ! Je t’embrasse fort ainsi que Jean. Camille

Frédéric, 5 septembre 2013

Bonsoir Noelle Merci pour ton mail. C’est sympa de penser à moi, et ça me ferait plaisir de faire un truc avec toi. Je pense qu’il faudrait qu’on en discute car je ne suis pas sûr d’avoir tout tout compris. mais une fois que j’aurai vu l’invitation, ça s’éclaircira sûrement. J’ai bien noté que c’était un peut pressé… Bonne soirée à tous les deux. Je vous embrasse et vous dit à très bientôt Fred

Cécile, 21 juin 2012

Noelle, je viens juste de passer un moment sur ton site, vraiment bravo l’artiste ! comme on dit … Je t’embrasse Cécile

Florence, 17 avril 2012

Coucou ! J’ai toujours pensé Qu’une sculpture ne se regardait pas uniquement et que pour pouvoir se l’approprier cela nécessitait de pouvoir la toucher, la caresser… Je l’ai,souvent fait à l’insu de gardiens…. Désormais, grâce à Prune et à toi, je saurai où aller…. Libre de mes mouvements !!! A jeudi ! Bisous Flo

Naoko, 17 décembre 2012

J’ai quasiment fini la traduction de deux newsletters qui ont été très intéressants. Cependant, j’ai des questions en ce qui concerne celui de décembre. Pourriez-vous répondre à mes questions? 1. Vous le dire ! Je suis photographe et donne à voir à travers un objectif. Entre lui et moi, rien ne peut être exprimé, c’est ainsi. —- Qu’est-ce que ça veut dire « vous le dire »? Est-il équivalent au « vous direz que…. »? 2. Clic, Clac —- S’agit-il des cris des mouettes ? 3. Un cri en transporte treize, les mouettes planent, orage ahurissant. — Ce « treize » signifie-t-il les treize mouettes ? Et le cri est celui des mouettes ? Une très bonne soirée à vous et à très bientôt. Prenez soin de vous aussi ! Je vous embrasse, Naoko

Camille, 14 septembre 2012

Elle est parfaite cette lettre, pleine d’optimiste et d’énergie de rentrée ! J’attends donc la suite des titres ? Je t’embrasse, Camille

Marie-Lys, 15 juin 2012

Epatée comme toujours. J’aime ta série criminelle, ce rouge est vraiment fort et suggestif d’une violance qui s’est achevée depuis quelques temps mais qui a laissé des traces indélibiles. Enfin c’est come ça que je leressens. Pour ta série bleue malheureusement quand j’appuie sur lelien je tombe sur la page de ton site mais sans aucune photo????? Je ne sais pas si je suis la seule dans ce cas. En tout cas je réessayerai demain alors àdemain, je t’embrassesssss

Jo, 15 juin 2012

Merci Noêlle. pour tes photos et les commentaires. Amitiés à vous deux Oncle Jo

Claude, 27 avril 2012

chère Noëlle, de cette précieuse lettre, dont je prends la délicieuse habitude. Ta Prune, bien qu’historienne a une sensibillité et des mains d’artiste. C’est désolant d’être habituellement privé du toucher pour visionner une sculpture, et là, on réalise douloureusement tout ce qu’on y perd. Je me suis ruée aprés sur les rares sclptures que j’ai ici, dont ton délicieux petit âne qui ne m’a jamais quittée. et que j’aime tant caresser. Je continuerai au Trez-Hir, où jai un nu d’homme assi que j’aime beaucoup. Comme toujours, j’ai beaucoup apprécié tes photos et j’ai été ravie de découvrir cette Alcibiade qu’il faut que je me décide à lire! Affectueusement, tante Claude.

Pierre - 6 janvier 2012

J’ai pensé à l’oeil et la bouche, parce que ce n’est pas toujours cela qu’on regarde dans les portraits, la corrélation ou l’écart entre les deux. Et en regardant longuement la série, cela m’a frappé. « Rembrandt aux yeux hagards », j’y ai tout de suite pensé en voyant la 1ère photo de la série. C’était ma 1ère idée de titre, mais je me suis dit que c’était un titre déjà donné à une oeuvre, justement ! Comme tu préfères… C’est ton site, tu as le droit de choisir. Bises Pierre PS : j’aime bien ces photos. Elles sont moins dans un climat réflexif que les autres, moins évidemment esthétiques peut-être. Elles me font penser à certains petits auto-portraits gravés de Rembrandt, comme le « Rembrandt aux yeux hagards ». Re-bises

Pierre, 5 janvier 2012

PS : j’aime bien ces photos. Elles sont moins dans un climat réflexif que les autres, moins évidemment esthétiques peut-être. Elles me font penser à certains petits auto-portraits gravés de Rembrandt, comme le « Rembrandt aux yeux hagards ». Re-bises

Danièle, 14 décembre 2012

Coucou J’ai été surprise et touchée de reconnaitre quelques personnes connues ( de La courneuve) parmi tes séries. merci de tes envois. Bonne continuation et …. à la prochaine. Bizzz Danielle

Muriel, 16 octobre 2011

élo, noelle. j’étais sur le point de te demander si tu retouchais tes photos quand j’ai eu la réponse dans un de tes textes. Parce que précisément les photos que tu proposes sont sur une ligne très ténue d’instant et d’exigence d’équilibre ma déception aurait été énorme d’apprendre que tu interviens après coup. Elles fonctionnent sur un équilibre instable et c’est ta vigilance qui ne peut que les faire fonctionner. La grâce pour moi vient alors du fait que « ça » s’est passé entre les éléments et toi qui collabore à cet instant à les voir et retirer ce qui fait redondance. Une retouche et la magie pour moi n’aurait pas été la même…voir… j’aurais été désenchantée. c’est te dire que tes photos m’enchantent. BISE

Florence, 3 décembre 2011

Merci de me l’avoir fait découvrir ! On est happé par une atmosphère qui se dégage au premier coup d’oeil! Qu’est ce que ce doit être quand on est véritablement devant !! Travail super original. J’adoooore !!! Bon w end grand mèr L Flo

Olivia, 16 novembre 2011

Chère Noelle, Je viens de parcourir ta News letter. C’est dingue ce que tu avances vite. Tu fais un vrai beau travail aussi avec l’écriture.. Quand tu as le temps, j’aimerais en parler avec toi. J’essaie de mon côté, et je me rends compte à quel point c’est difficile de sortir des rails, alors chapeau! Merci pour ces bonnes nouvelles. Je t’embrasse. Olivia

 

 

Lettre imaginaire de décembre

Le petit Canon est attendu devant le monde de Bleau….

 

Ce mois-ci, à l’improviste, mon Canon 550B, s’est transformé en nourrisson ! Un bébé ? Qu’est-ce à dire ! Je vais le marmotter pour vous…

L’automne s’est dressé sur le jardin devant notre maison, c’est un très petit lieu avec quelques arbres et de l’humus au sol, j’y tiens beaucoup. Chaque année, je prélève des traces du temps pour les préserver de l’oubli. Une louche de prévoyance !

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Un éclat de lumière, mon appareil photo au creux des mains, j’y cours. Le petit Canon déclenche des couleurs, immensités, fusions, de l’idéal pur ; il fantasme comme un tout petit. Le bon jardin est créé, il en est persuadé, c’est bien lui le peintre de son environnement. Notre modeste jardin se transforme et colle sa réalité au fantasme de mon bébé Canon. Et j’y crois et vous aussi vous y croyez !!

   Le petit canon est attendu devant le monde de BleauAu creux de la forêt, syncope, mon Canon n’est plus nouveau-né. Jeune enfant, il s’arrime aux vagues, les branches le capturent dans le conte de Blanche Neige ou du Petit Chaperon Rouge. Frayeur et ravissement vont de pair, il brave la mer quand elle se retire et la fuit dès son retour.

Canon grandit vite, il rentre en introspection calme et agité. Arrive un chasseur, une virgule extérieure. Son panier vide en attente d’être garni, bourré, saturé, truffé peut-être….

Découvrir toute la série

Une rubrique nouvellement nommée : L’image fait passage. Pas sage ? Passage !

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Pour m’autoriser à la partager, j’ai eu besoin de m’en assurer. Pierre, Olivia, Sophie, Marie-Lys, Naoko et Cyril ont évoqué un message, il n’est pas une intimité à garder en soi. Ces paroles offertes s’appuient sur un travail de fantaisie, la vérité de chacun n’y est pas dévoilée. Les entendre et savoir si je m’y retrouve.

oui, tu peux utiliser ces petits mots qui ne sont personnels qu’au sens où ils expriment la relation de ma personne à tes photos personnelles de ma personne ! C’est gentil de me le demander, mais tu peux y aller tranquille ! je t’embrasse, Pierre

Je te donne mon accord avec honneur et gloire!!!! Bon spectacle ce soir et plein de bises, Soph

Bien sur, j’en suis super contente. Je t’embrasse, Marie-Lys

Je suis très heureuse de savoir que mes questions vous plaisaient ! Il n’y a aucun problème si vous mettez ce mail. J’aime bien votre lettre car elle est très imagée et nous laisse imaginer un tas de choses à notre manière ! Bonne journée et je serai heureuse de vous voir à mon retour au Japon (en janvier) ! Naoko

Tu fais ce que tu veux.. Ce que j’écris, je le pense, et c’est à toi maintenant. Tu sais que je n’arrive pas à écrire directement sur ta newsletter. Je t’embrasse et à demain. Ol

Cyril

oui, bien sur, je serais très honoré que tu reprennes la phrase, et la photo si tu veux ! on peut en faire d’autres si ça peut t’aider d’ailleurs. A bientôt et la bise à jean, Cyril Rollinde

Paradoxe ! Accepter aussi de séparer les messages que je transmets et ceux qui n’y seront pas, brrrrrrr ! Céder Perrault à mon petit Canon….

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Newsletter de novembre

Tu parles d’un débat, nous lisons une poésie ! Il n’y a pas de mode d’emploi, aucune proposition de mise en scène, alors…. Petit agacement de gorge en toute amitié avec Fred, le père de Philémon et la lettre A. La lettre D comme me débattre avec moi-même, tu te débats ? Débatterons-nous sans tendre les bâtons pour nous faire battre….

Ce mois-ci une historiette pour positionner mes images photographiques comme une figuration picturale, une sculpture ; la réalité n’y est pas conviée. Les formes et ceux qui habitent mes pensées font irruption, interpellent vos émotions qui coulent de vos yeux quand ils s’y arrêtent. Mais de réalité il n’y a pas, ma photographie n’est pas concrète, c’est une illusion ! Un marché de dupes ! La pesanteur rend l’âme, les sujets sont éphémères et prennent corps ou pas selon votre bon vouloir.

Un petit délire en toute liberté !

 

Quand le rêve se fait éveillé…..

À Verdelot, lot de verre, elle est verte ma prairie, et d’autres images bien à vous, accompagnent ces premières photographies. Allons-y ensemble et transformons comme bon me semble là, puis vers-ces-mots qui vous viendront à l’esprit.

verdelau-003Il était une fois à Verdelot, une table de druide tombée dans un champ. Pas n’importe quel champ évidemment. Un champ dans lequel attendait une sorte de grosse pierre isolée. Une maison au loin, de l’herbe, des arbres et la grosse pierre toute bête de sa différence. C’est alors que tomba l’énorme table en pierre réparatrice de failles.

Pas bien loin de là, un homme en bleu. Non, pas un schtroumf, ni une grenouille changée en prince, quoi que… Un gens simplement, mais tout de même ! Le voilà allonJean la patte sans prêter la moindre attention au piano à queue tombé aussi du ciel, très probablement. C’est que le piano et sa musique habitent Jean alors dedans-dehors, parfois c’est presque pareil dans une rêverie !

Une échelle se balade aussi assez modestement aux abords d’une charrue puis comme dans une réalité de paysage pour un temps vrille vers les reflets de toit, d’herbes folles.

verdelau-004Quant à la poule, je l’appelle Christine, ça va ma poule ! Elle est bien contente d’avoir une si belle voiture, je la photographie devant son engin et avec son beau chapeau. Sortant de nulle part une tête de mouton, non pas avec un corps, juste une tête qui regardait. Quoi ? Et bien justement, je n’en sais trop rien et ça nous faisait à certains un peu bizarre, d’autres se faisaient prendre pour des copains moutons. Je n’en dirais pas plus…

Peut-être le passage d’une chimère à un mirage, des branches ployées avec légèreté, sous aucun poids. Une pomme à un arbre et le corps de Jean un peu plus loin. Comme s’il avait laissé sa tête dans l’arbre et qu’elle s’était prise pour une pomme !

Alors l’étang s’est ouvert, il s’est montré fissuré et douloureux. Je m’y suis engouffrée, il parlait un langage singulier.

Verdelot #12Et là, j’ai croisé la gente grenouille gloussant devant le bleu du ciel. L’énigme d’une clef à ne pas confondre avec son ombre. Elle ouvre ou pas sur la chambre entre l’extérieur et l’intérieur. Une baignoire, indispensable pour les grenouilles. Cela va mieux en le disant.

En demi-ronde, un fruit partiel revenait, ou y allait, de ce troudesol juste devant moi. A droite des chaises mélancoliques sur un tapis pavé et à travers un grillage forgé. A ma gauche, les doigts de Jean retenaient une jeune herbe, il se baissait comme un chuchoteur.

Pour finir, il le faut bien et l’air de rien, il se redresse et s’en va vers la sortie d’un rêve sans sommeil. À trois pas de lui, je suis… et ne suis pas la seule.

Vous pouvez découvrir toute la série en cliquant ici

 

Débattons donc sur cette question de l’image en soi et pour soi ! Laissez-moi votre commentaire !

EXPOSITION(S) Samedi 28 septembre

Voir également les photos du dimanche

© Photos : Grenade

EXPOSITION(S) Dimanche 29 septembre

Voir également les photos du samedi

 

©Photos : Grenade

Newsletter d’octobre

Une virée photographique !

cyril

Il est une fois, ailleurs que dans un conte, Cyril et Tamara. De Pondichery avec leurs deux filles, Natacha et Chloé, ils se retrouvent un peu éparpillés. Natacha a grandi et va vers tout ce et ceux qui l’interpellent, la voilà parisienne. Tous les quatre cherchent une maison à Beyrouth, Tamara, Chloé s’y installent et Cyril fait des grands allers et petits retours pendant trois mois.  En Inde, il veut en être encore un peu avec les créateurs de projets. Enfin, c’est ce que j’ai compris….

Durant leur quotidien dans des ailleurs, mon neveu et ma nièce ont trouvé pour certaines photos des photos-sitter. Cyril vous montre une de mes images, il me dit : « On déballe peu à peu notre container et un de nos grands plaisirs c’est d’y retrouver nos toiles et photos. En attendant de trouver le bon mur, cette photo de toi domine pour l’instant Beyrouth ! ».

Elle est pas improbable la vie !

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Et comme je vous l’ai raconté avant l’été, l’exposition 14 rue Campagne Première vous a fait bouger du rez-de-chaussée, au premier, au quatrième et au cinquième. Fred l’a très bien dessiné ainsi : une note de musique pour Andrée accompagnée de son amie Arlette au piano ; elle nous a chanté des chansons à reprendre avec elle. Et, que c’était bon !

ikebana-sept-2013-007Très doux aussi la précision de l’intelligence de Jean, il s’y reprend à cent fois pour faire tenir une fleur, simplifie un bouquet. Ses gestes disent qu’il est heureux des résonnances que ses bouquets Ikébana offrent à mes images. J’ai tout de même bien le droit de me faire des films avec mon amoureux !

Photographe en même temps que femme, mère, belle-mère, grand-mère, sœur, tante, nièce, cousine, amie, voisine, c’était la fête pour Noëlle !

Je tenais à vous donner à voir ou revoir cette ambiance du samedi puis du dimanche 29 septembre 2013. Une personne qui aurait envie de jouer avec un appareil de photos, mais qui ? Mathilde et Virgile ont quatre enfants : Lutez, Castille, Auguste et Grenade. Je les avais croisés et ne savais rien d’eux. Une petite personne, la chance se trouvait peut-être là !

Grenade

Grenade

Grenade, très accompagnée par ses onze ans, a couvert l’évènement comme le dit très bien sa maman. Un lien qui vous fait visiter l’expo telle qu’elle était : Parfois flou parce que le projet n’était pas tout à fait net, Grenade me dit : «J’ai fait exprès de prendre des photos floues pour mettre ceux qui les voient dans l’ambiance de tes photos !!!!!!!! ». Balades d’un lieu à un autre, chansons, accueil par Hélène et Raoul dans leur appartement au milieu des toits à l’ouest, enfants investis, discussions et saucissons !

Là, je m’y retrouve tout à fait. Merci et merci pour ce que vous acceptez de jouer avec moi d’informel, de remise à une autre fois le moment de partager, de dire ou non, pour tout cela un très grand merci !

Voir les photos du samedi  –  Voir les photos du dimanche

Ceux qui me connaissent seraient étonnés de n’entendre que des sauts de joie à cloche pied ! Alors la voilà la petite préoccupation du jour, la psychanalyste est donc aussi de la partie !

Un débat à la Cyril, j’aimerais poser. Mais poser dit pour moi déjà bien trop. Si je vous propose un débat que je dessine comme une maison carrée ou pas, plaisante ou non, il va y avoir du ciment pour tenir tout ça. Le ciment ne va pas avec : Il était une fois, ailleurs que dans un conte…

Comment ne rien figer ? Comment faire débat sur ce que chacun regarde face à une photo, un tableau ou autre ? Comment allons-nous pouvoir lire et entendre une suite de questionnements à partager quelle que soit la force des évidences ou des convictions, des miennes et des vôtres ?

Je vous propose une virée photographique, à travers l’Inde et Beyrouth, l’Italie, le Japon, La Tunisie, le Maroc, le Sénégal, Le Mali, le Togo, la Côte d’Ivoire et puis Paris, la Bretagne, La Normandie et encore Guercheville, Arville, Ecully, Saint Denis, Saint Pierre-des-nids, La Celle-Saint-Cloud et tous les autres saints et mécréants !

Une balade à travers les 15 mois de Néo, les 11 ans de Grenade, les jeunes adultes qui vont tellement y voir de ce qu’ils, elles font de leur vie et certains d’entre nous plus tout à fait jeunes qui continuent à se demander si et à cavaler tout de même. Les saisons, la musique, les livres, le théâtre, les passions, les rages.

Et aussi ce qui est tellement simple, mais ça c’est un peu pour vous faire plaisir !

Bon ne figeons rien et bon voyage !

EXPOSITIONS

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Un désir de partage, mettre en mouvement un escalier. Le  monter et le descendre, ouvrir les portes du rez-de-chaussée, du premier, du quatrième et du cinquième. Une enchère, zéro, un, quatre, cinq… Adjugé ! 

Tout a commencé avec notre déménagement 14 rue Campagne Première, se croiser puis se parler entre voisins. L’assurance réconfortante : les voisins de la Porte d’Orléans ne sont pas les seuls à bien vouloir en être. Amusant cette idée que le peintre Yves Klein vivait au 3° étage.

Mon travail qui suit la prise de vue, des choix à faire en après-coup : pour Andrée quelles images peuvent-elles s’inscrire à l’entrée de son appartement ? Et Hélène, comment accrocher une suite de photographies qui feront traces mais pas trop ? Mathilde et Virgile, comment déposer deux jours, mon univers au creux de leur vie de famille ? Et chez nous ? Chez nous….Oui, pourquoi pas des planches contact…
Qu’est-ce qui m’implique et ne prend pas sens ? Internet : planches contact, sociologie ? Réponse : William Klein et sa biographie, ses recherches et travaux sur les planches contact. Une temporalité qui fait d’une suite de photos, une séquence d’images prises au même moment dans un même lieu. L’objectivité de prises de vue qui se suivent heurte la subjectivité du choix des images et de leur positionnement. Paradoxe !
Le pont devient viaduc, la planche contact factuelle souligne certaines photos et roule vers une attente esthétique en soi. Petit passage du peintre Yves au photographe William, comme de par hasard !
En réponse à un souffle, Jean dit : « Au gré du parcours, je disposerai quelques compositions florales d’Ikébana ». Au 4e, Andrée et Arlette partageront avec nous leur répétition musicale hebdomadaire. Samedi à 16h, Andrée sera au chant et Arlette au piano, pour le plaisir de nos oreilles. Et vous, varappeurs d’étages, cette envie si impérative de musarder avec vous !

 

 

Newsletter de juin

Spéculation abstraite

Spéculation abstraite

Pour commencer, une série instrumains lorsqu’une partie du corps heurte l’instrument. Tromperie partielle qui fait corps et nous met la tête à l’envers.

La fête du terroir de Guercheville a répondu à nos tambours, la pluie s’est invitée ! Les murs du pigeonnier arrondis, mes photographie ne pouvaient pas s’y plaquer, tant mieux.

Une question fuse : Ce qui est très vu par beaucoup comme une représentation symbolique fait-elle blocage à l’imaginaire ? Y a-t-il usurpation d’une dynamique tactile, rehaussée ?

N’ai-je pas à élaborer ce que je donne à voir ? Un espace ouvert vers ce  qui pourrait bien vous titiller ou pas… Cet autre temps, celui qui suit la prise de l’image, le moment du choix de photos à exposer.

© photo Alain Merle d'Aubigné

© photo Alain Merle d’Aubigné

Les séries me vont bien, j’aimerais aussi aller- est-ce une progression ? – vers une image qui se suffise à elle-même. Echappée de fusions rassurantes. Très vaste programme qui me laisse, (même pas mal, mais presque), muette ! Une des raisons des mois de juillet et d’août sans lettre dans votre boîte mails.

Ce mois-ci une photo d’Alain Merle d’Aubigné, il m’a fait poser !

Très bons projets de vacances et bon mois de juin, je vous souhaite cette année un soleil particulièrement doux.

 

 

Newsletter de mai

Ce mois de mai une invitation, le festival n’est plus vive la  fête du terroir ! Rien ne disparait tout à fait.

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L’ami Eric Saussey et la troupe du Pré Vert ! Réserver ses places reste prudent, Claudine Chardon et ses produits de la ferme, notre repère gourmand. Dans le pigeonnier mes photos vont se nidifier. Et encore….

Les ateliers de Virginie Descure, elle est de nos fêtes avec sa petite famille, et de Pascal Bost. Petite balade vers Chateau-Landon !

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Beaucoup d’entre vous se sont arrêtés dans notre maison. Des lieux de sommeil sont envisageables avant un petit déjeuner dans notre jardin, l’écrire est déjà enthousiasmant !

Ce weekend de Pentecôte est long et vous entrainera peut-être vers d’autres projets. En écrivant cette phrase je pense à : je suis le président de tous les français ! Aïe, je suis piquée par le dard mégalo…

Newsletter d’avril

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Depuis plus de trente ans mes photographies  vadrouillent en se tortillant ; elles sont perméables. Ces images bifurquent pour finalement se heurter légèrement ou abondamment.

Je ne sais trop rien de ce rythme qui me fait appuyer sur le déclencheur.  Ce mois-ci des aplats me ramènent aux murs de mes débuts, posent un point en bout de ligne. Je pêche ! Peut-être n’est-ce qu’une histoire, un délire d’artiste… Allez savoir !

Ce mois-ci Le Trapèze Ivre reste avec nous, il se balance d’un mois à l’autre.

Le 18 et 19 mai c’est la fête du terroir à Guercheville ! Je vais exposer quelques photographies dans le pigeonnier ; il y aura des spectacles et de la musique. Je vous enverrai une invitation avec les festivités et des lieux pour dormir si vous décidez de passer un week-end à la campagne.

En ce mois d’avril les jours s’allongent, je vous souhaite alors un peu plus de lumière naturelle.

Noëlle Echiffre